Informatique Infogérant et - depuis peu - hébergeur de serveurs, la société marseillaise gère notamment les sites internet de la capitale européenne de la culture.
C'est un client pas tout à fait comme les autres qu'accompagne depuis le milieu de l'année dernière la société marseillaise Evolix, spécialisée dans l'hébergement et l'infogérance d'infrastructures open source : l'association Marseille-Provence, capitale européenne de la culture 2013. Fondée en 2004 par trois anciens de l'École Centrale de Marseille, Evolix connaît depuis une croissance moyenne de 20 % par an. « Notre valeur ajoutée vient de notre savoir-faire en matière de surveillance, d'administration et d'intervention sur les serveurs, et ce, 24 heures sur 24 », estime Grégory Colpart, P-dg de la société.
Evolix, dont le champ d'action englobe l'ensemble des Bouches-du-Rhône, travaille à 20 % pour des TPE, pour qui elle fait office de « correspondant informatique ». Les établissements publics et parapublics (CCI Marseille- Provence, Conseil général 13, École Centrale, Inserm...) représentent eux aussi 20 % de son activité, tandis que les 60 % restants concernent la cible des PME et des grands comptes (Bleuroy, Cityvox, Exotismes, Cybercartes...). Des clients pour qui, outre ses activités traditionnelles d'infogérence de serveurs, Evolix assure depuis environ deux ans un rôle d'hébergeur. « Nous avons négocié ce virage stratégique pour une raison très simple, explique Grégory Colpart. De plus en plus d'hébergeurs proposaient des services d'infogérence, ce qui nous faisait perdre petit à petit des parts de marché. Nous avons donc investi afin de proposer nos propres solutions d'hébergement ».
Une double casquette qui a séduit les équipes de Marseille-Provence 2013. « Au départ, leurs sites étaient hébergés sur une plate-forme mutualisée, confie Grégory Colpart. Ils ont vite compris qu'il fallait passer à quelque chose de plus conséquent. Nous avons donc migré leurs différentes plateformes sur notre serveur. Pour nous, c'est un dossier à la fois emblématique et techniquement stimulant ». Et pour cause : à chaque événement phare de l'année Capitale (week-end d'ouverture, inauguration du GR 2013, arrivée de la Transhumance) et à chaque émission télévisée consacrée à la Cité phocéenne, les sites de Marseille-Provence 2013 sont sollicités de façon extrême par les internautes. « Nous devons travailler de façon minutieuse à leur optimisation en temps réel, afin qu'ils tiennent la charge lors de ces pics d'audience », explique Grégory Colpart, qui, fort de cette nouvelle carte de visite, vise le million d'euros de chiffre d'affaires en 2014.
Journal des Entreprises Provence-Côte-d'Azur (7 juin 2013)